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10 idées reçues sur la consultation avec un psychologue
05 Avril 2022 – Publié par Zenith
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De nombreuses idées reçues sur le contenu et le format d’une séance avec un psychologue peuvent freiner notre envie d’aller consulter. Et c’est bien dommage car l’image culturelle de la psychologie, reflétée dans les films et les séries par exemple, ne montre pas la richesse et la diversité des accompagnements possibles.
Nous avons synthétisé les 10 idées reçues que nous entendons le plus fréquemment sur la consultation avec un psychologue, et nous avons essayé de montrer en quoi elles sont loin d’être systématiquement vraies.
On parie qu’à la fin de cet article, vous aurez une vision différente de ce à quoi peut ressembler une rencontre avec un psychologue !
Idée reçue 1 : Il ne va pas parler, je vais devoir trouver quelque chose à dire moi-même
La représentation classique de la psychothérapie, nous venant notamment du cinéma et des séries, est en fait celle de la psychanalyse. Dans ce courant thérapeutique, le style du thérapeute est dit “non-directif”, c’est-à-dire que c’est habituellement le patient qui amorce la séance avec le sujet qu’il souhaite aborder, et il peut y avoir des silences durant l’échange. Ces silences sont intentionnels car il s’agit de ne pas interrompre le fil de pensée associatif du patient et de permettre à l’analyste de maintenir son “attention flottante”.
Cependant ce courant ne représente qu’une partie du grand monde de la psychologie, et bien d’autres approches, dont la TCC (thérapie cognitive et comportementale), sont dites “directives”. Cela veut dire que le thérapeute pose beaucoup de questions, relance régulièrement le patient et dirige globalement la séance d’une manière structurée.
Que cela soit en psychanalyse ou en TCC, le thérapeute est là pour vous guider à sa manière, et il faut simplement choisir l’approche qui vous convient le mieux !
Idée reçue 2 : Je vais devoir ouvrir la boîte de Pandore et parler de mon passé
C’est une inquiétude fréquente de la part des patients : ils craignent de soulever des choses du passé et s’y perdre alors qu’ils ont le sentiment d’avoir fait tant d’efforts pour ne jamais retomber dans ces pensées douloureuses et anciennes.
Tout courant nécessite forcément un retour sur le passé, mais il ne s’agit pas de s’y attarder et d’en faire l’objet de toutes les séances. De nombreuses approches sont centrées sur “l’ici et maintenant”, comme la pleine conscience, et leur but est d’aider les patients à retrouver rapidement une qualité de vie en utilisant par exemple une approche pragmatique et centrée sur des solutions.
Faire un retour sur le passé permet au thérapeute de mieux vous accompagner et de vous comprendre : vos mécanismes de défense, vos fragilités, vos ressources, les points sur lesquels il va falloir faire tout particulièrement attention, en toute bienveillance. Mais il ne s’agit pas de s’abîmer dans le passé sans raison.
Idée reçue 3 : Si je me lance, j'en ai pour des années (et ça va coûter cher !)
Encore une fois, toutes sortes d’approches existent et vous trouverez chaussure à votre pied !
De très nombreuses approches ont été développées en partie en réaction à la longueur du travail psychanalytique, et sont appelées “thérapies brèves”. Elles sont brèves au regard de la psychanalyse mais ce n’est pas de la magie non plus évidemment ! Elles durent tout de même au moins quelques mois, et si nécessaire quelques années mais selon un rythme qui correspond au patient.
La crainte derrière la longueur éventuelle d’une thérapie est souvent d’ordre financier. Tout d’abord, le thérapeute peut adapter le rythme en fonction de votre situation, et beaucoup de professionnels adaptent leurs tarifs en fonction des moyens (étudiants, période de chômage, etc.). De plus, même si cela est peu connu, énormément de mutuelles prennent en charge des séances de psychologie, il faut donc se renseigner et ne pas hésiter à demander une facture à votre thérapeute !
Ces thérapies brèves sont généralement centrées sur le symptôme, et non holistiques, c’est-à-dire plus axées sur une difficulté en particulier comme c’est le cas de la TCC. Dans ce genre de cadre, les premières séances sont dédiées à l’élaboration d’un plan thérapeutique en fonction d’objectifs précis.
Idée reçue 4 : Cela ne sert à rien de parler à quelqu'un, je peux parler à mes amis
Il n’est pas rare d’entendre cette phrase : “Mais je parle beaucoup à mes amis, je n’ai pas besoin de parler à un inconnu, ça ne servira à rien”.
C’est méconnaître toute la richesse de la psychothérapie ! En effet, chaque courant a des fondements théoriques extrêmement solides qui sous-tendent l’approche du psychologue. Les thèmes abordés, la façon de relancer ou de reformuler, les exercices proposés, ne sont jamais un hasard mais le fruit d’une réflexion clinique sérieuse.
La relation thérapeutique est également le moteur puissant de la thérapie, et le prédicteur n°1 de son efficacité. Cela veut dire que la manière dont le thérapeute se positionne, et tout le travail qu’il fait pour faciliter cette relation, est essentiel. Les psychanalystes parlent, eux, de transfert pour évoquer cette relation toute particulière qui existe dans le cadre thérapeutique, et ne peut en aucun cas exister au café avec une copine.
L’approche cognitive et comportementale parle souvent à ceux qui ont cette idée reçue, car c’est une démarche très active et collaborative, avec des exercices concrets à mettre en place, et un partage de la théorie qui sous-tend les décisions du thérapeute. Ce partage s’appelle la psycho-éducation : le thérapeute TCC prendra le temps d’expliquer tout ce qu’il propose, et aussi d’aider le patient à comprendre les difficultés qui l’amènent à consulter (comme le fonctionnement précis d’un trouble anxieux comme le TOC par exemple).
Idée reçue 5 : Il n'y aura pas d'objectifs clairement définis
Cela dépend complètement de l’approche à nouveau.
En effet, dans les courants non-directifs que nous avons évoqué, comme la psychanalyse ou l’approche centrée sur la personne (de Carl Rogers), les objectifs ne sont pas clairement énoncés par le thérapeute et les séances ne sont pas structurées en fonction. Cela ne veut pas dire que votre thérapeute n’a pas en tête là où il souhaite éventuellement vous amener, rassurez-vous !
Certains patients préfèrent une approche bien plus structurée, qui leur permet de bien savoir sur quoi la thérapie se base. En TCC, les objectifs thérapeutiques sont définis clairement, et réactualisés régulièrement en fonction du besoin. Le thérapeute fera donc fréquemment des points, voire fera repasser des questionnaires au patient (pour réévaluer le niveau d’anxiété avant et après le début de la thérapie par exemple), afin de définir objectivement le progrès et les avancées.
Idée reçue 6 : Ce n'est pas sérieux, il n'y a pas de fondement scientifique
Pendant très longtemps, la psychologie a évolué sans devoir répondre à une forme de validité scientifique, bien que les précurseurs de cette approche aient tous été médecins (car les psychologues n’existaient pas avant la psychologie bien évidemment !). Les craintes demeurent donc autour de ce sujet, certains redoutant l’ésotérisme ou le charlatanisme. Aujourd’hui, il faut savoir que quel que soit le courant adopté par votre psychologue, il a un diplôme d’Etat et un titre protégé !
Dans la deuxième partie du XXème siècle, une vraie volonté d’objectiver cette approche est apparue. La grande particularité de la TCC est qu’elle est née dans un laboratoire ! Toutes les techniques qui sont proposées, que cela soit la restructuration cognitive ou l’exposition, ont été testées sur un grand nombre de patients afin d’en assurer une réelle scientificité.
Alors nous devons nous rappeler que la psychologie est bien sûr une science molle, mais cela n’empêche pas les praticiens de la TCC d’avoir de solides outils à leur disposition !
Idée reçue 7 : Cela va me prendre trop de temps
Aujourd’hui avec nos vies bien remplies qui vont à 100 à l’heure, parfois démarrer un suivi parait impossible !
Mais sachez que les psychologues sont aussi là pour vous proposer des solutions. Cette idée reçue vient souvent du courant analytique, où entamer une analyse nécessite de se rendre disponible pour au moins deux séances par semaine.
Dans un suivi thérapeutique classique, une séance toutes les deux semaines est tout à fait possible et même habituelle ! Quand le travail est bien avancé et que le patient retrouve une qualité de vie, les séances peuvent être encore plus espacées.
De plus, et encore plus depuis l’arrivée du Covid, beaucoup de psychologues proposent la téléconsultation, ce qui permet de s’adapter aux différents aléas de la vie (enfant malade à la maison, déplacement, etc.).
Idée reçue 8 : Il va me juger et me diagnostiquer de façon définitive
Tout d’abord il est essentiel de comprendre que seuls les médecins diagnostiquent, ce n’est en aucun cas le rôle d’un psychologue, même si ce dernier peut avoir bien évidemment une intuition à ce sujet. Beaucoup de patients craignent l’idée d’un jugement ou diagnostic qui viendrait se coller comme une étiquette sur leur front de manière définitive. Le diagnostic médical est surtout utile pour aider quelqu’un qui souffre à avoir les soins et les médicaments adaptés, ce n’est pas pour le juger ou l’enfermer dans une boîte.
Beaucoup de patients arrivent en début de thérapie persuadés qu’ils souffrent de maladies nécessitant des traitements, comme la bipolarité. Cela vient souvent d’une mauvaise compréhension de la psychopathologie : “Mes humeurs changent souvent donc je crois que je suis bipolaire !” La variation émotionnelle est un phénomène classique, et qui ne doit pas systématiquement alerter, par exemple.
Sachez aussi que la posture la plus commune chez les thérapeutes est la posture que l’on appelle rogérienne (de Carl Rogers). Rogers a créé l’approche centrée sur la personne, qui fait partie du courant humaniste, et en détaille trois composantes essentielles dans le rapport du thérapeute envers le patient : le regard positif inconditionnel, l’empathie et la congruence (c’est-à-dire l’authenticité). La posture thérapeutique est donc extrêmement bienveillante, et la psychanalyse parle elle aussi de neutralité bienveillante. Quel que soit le courant, c’est un des fondements de la posture thérapeutique.
Ce qui est également très intéressant et remarquable dans l’approche humaniste, c’est une croyance profonde que l’humain a un potentiel qu’il souhaite développer. Il y a donc une entière confiance dans le patient, qu’on appelle d’ailleurs client dans cette approche car elle est non-pathologisante, et dans sa capacité à se mettre dans un processus de guérison grâce à un guide.
Idée reçue 9 : Je vais devenir dépendant
Tout le but d’une thérapie est de ne plus en avoir besoin à terme. En effet, un thérapeute qui fait bien son travail n’a qu’un souhait : que vous soyez autonome et indépendant face à vos difficultés. C’est en cela que les TCC sont particulièrement utiles, car elles donnent une « boîte à outils » au patient pour qu’il se sente armé face à un symptôme qui referait surface. Par exemple, pour une symptomatologie anxieuse, un patient connaîtra des méthodes pour désamorcer et assouplir les pensées qui déclenchent son stress et aura des exercices pratiques à faire pour apprendre à faire baisser la pression, comme la relaxation.
Certaines personnes craignent une forme de manipulation de la part du psychologue. La très grande majorité des psychologues ont conscience de l’immense confiance qui leur est accordée par le patient, et la respectent entièrement. Ce n’est en aucun cas la volonté de quelqu’un qui vous reçoit en thérapie et qui fait son travail de manière éthique de vous manipuler, mais si jamais vous ressentez une forme de contrainte (obligation de poser des rendez-vous, avoir le sentiment de ne pas avoir le “droit” d’arrêter le suivi), il faut clairement la nommer !
Idée reçue 10 : Il ne sera pas sympa
Tous les profils existent chez les psychologues, tout comme dans la population générale. Cependant, comme cela a été détaillé plus haut, une majorité des psychologues adopte une posture très bienveillante, empathique et chaleureuse.
Il est essentiel de prendre le temps de trouver le bon “fit”. En effet, demander conseil à un ami de confiance ou à un médecin qui vous connait bien favorisera cela. Comme les études montrent que la relation thérapeutique est le premier prédicteur d’une thérapie efficace (et oui, avant tout aspect technique !), il ne faut pas prendre cela à la légère !
Chez Zenith, la discussion avec le parrain bien-être ainsi que la passation de questionnaires permettent de faciliter le bon match avec le psychologue qui vous accompagnera.
Et chez Zenith, ça ressemble à quoi ?
Chez Zenith, nous avons créé une approche intégrative, c’est-à-dire mêlant des éléments de différentes approches. Prendre le meilleur de ce que peut offrir la psychologie moderne nous a semblé extrêmement riche. En effet, nous nous appuyons sur les TCC pour le contenu, une écoute de type humaniste, et un format d’accompagnement structuré et impactant comme dans le coaching. Ce format innovant et actualisé, nous l’espérons, répondra à vos besoins et apaisera toutes les craintes liées à la consultation avec un psychologue !
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